vinylehardcore

Quand je la vois, je le sais, je le sens elle est une femme parfaite, mieux que cela elle est une femme supérieure, supérieure à moi c'est évident, supérieure à tout le monde je le ressens.
Tout dans son allure, son attitude et son verbe évoquent sans hésitation cette délicieuse supériorité, qui invite au respect, à l'aspiration et à la passion amoureuse.
C'est le genre de femme qui a des droits mais pas de devoirs envers nous. Et moi je m'imagine avec un plaisir infini n'ayant que des devoirs et aucun droit envers elle. Ce n'est pas une idée qui me choque, loin de là, elle me semble naturelle et couler de source.

Mon regret est que jusqu'ici, tant en ayant conscience de sa supériorité naturelle, elle n'a jamais oser l'affirmer, en profiter et en abuser comme elle serait en droit de le faire.
Je sais qu'elle me méprise et me moque. Pourquoi devrais-je en être choqué ? Mériter ne serait-ce que son mépris est déjà un énorme honneur pour moi. Je ne vise pas plus haut car je ne mérite pas plus haut. Je ne mérite ni mots doux ou tendres, je suis homme à embrasser ses pieds lorsqu'ils me font l'honneur de dégager un parfum fort, à nettoyer ses chaussures d'une langue passionnée, à recevoir ses crachats au visage avec délectation, ses pires insultes verbales comme des joyaux et des compliments, ses gifles au visage qui me vont tellement mieux que toute embrassade que je suis loin de mériter.

C'est la femme idéale que je rêve d'épouser avec un avenant au contrat de mariage particulièrement explicite et humiliant et méprisant me concernant. C'est mon rêve le plus cher, je sais qu'il s'agit d'un inaccessible rêve mais l'infériorité qui est la mienne ne m'empêche pas de rêver.

Ma femme aura le droit d'avoir autant d'amants qu'elle le voudra. Nul besoin de se cacher ou de me mentir, elle se rendra avec fierté chez ses amants, dans des soirées spéciales, pour se donner et s'offrir selon ses désirs du moment. Elle m'annoncera son absence avec dédain, n'hésitera pas à mettre en avant les talents sexuels de ses amants forcement virils en comparaison de mon statut de lopette, reviendra plusieurs heures ou plusieurs jours plus tard me forçant à la remercier de me cocufier.

Je serai l'esclave financier de ma femme, je travaillerai pour elle et son bien-être, mettrai mes revenus au service de son confort, l'habillerai pour qu'elle encore plus belle et désirable, dans le but évident qu'elle puisse plaire plus encore à ses amants et les satisfaire.

Mais je le sais, tout cela n'est qu'un doux rêve, celui qui habite mon coeur amoureux, mon corps au service, mon âme pervertie et ma queue au garde à vous.

Je ne suis qu'une chose amoureuse et inférieure. Je ne suis que ce que je suis.